Conflit Israélo-Palestinien
Posté: 21 Sep 2008, 17:02
Ceci est un cri de douleur.
Douleur du au fait que dans le dialogue inter religieux ce sujet est un tabou absolu.
Pourquoi ?
Ne peut-on dialoguer sereinement sur cette horrible situation et son cortège d’injustices, d’humiliation et de morts.
Quel est cette ombre qui recouvre la raison lorsque l’on veut aborder ce sujet.
Des présupposés insupportables qui veulent que si l’on critique telle ou telles postures politiques on est immédiatement assimilé à la volonté de remettre en cause l’existence des uns ou des autres.
Il n’y a plus de raison possible sur le sujet et l’absence de raisonnement me fait souffrir.
Mal pour toutes ses victimes innocentes quelques soit leur appartenance.
Mal de constater la censure des médias sur ce sujet.
Mal de voir ce conflit importé en France à cause de la non lucidité des portes paroles auto proclamés.
Mal de voir et d’entendre ces grandes intelligence se mettre au service d’une propagande se transformant ainsi en petit colleur d’affiche propageant une "histoire" rêvée mis à mal par les nouveaux historiens que l’on tait de gré ou de force.
Mal d’entendre comme une litanie qu’il y a eut une « généreuse offre » à Camp David
Mal de voir un BHL et d'autres politiques soutenir Redeker (ce qui me parait normal sur la menace de mort qui pesait sur lui) sans condamné son discours et mal de voir se même homme se désintéressé de la menace de mort portant sur la directrice de la Capjipo qui reçoit une balle par courrier avec un mot qui lui promet que la prochaine lui arriverait autrement, d’entendre au téléphone que l’on sait où étudie ses filles et que elle ferait mieux de se méfier…
Mal d’entendre ces imams fondamentalistes hurler leur haine de la femme, de l’autre et au fond d’eux.
Mal d’entendre Finkielkraut surfer sur l’extrême limite de l’islamophobie uniquement pour dévier tout esprit critique dépassionné sur la situation en Israël.
Mal de constater que des individus rebondissent sur cette colère pour répandre leur antisémitisme viscéral.
Mal de voir Boniface viré du PS pour avoir osé commettre un livre critique vis-à-vis de la politique israélienne.
Mal de voir le Bétar ratonner en toute impunité tout comme la LDJ, poignardé un commissaire, et envahir un tribunal sans conséquence alors que ces groupes extrémistes sont interdits en Israël et aux états unis.
Mal de n’entendre aucun israélite les condamner sans détour sans être accusé de trahison à son identité.
Mal de ne pas connaître l’homme politique israélien qui saurait dire : « à vous les terroristes de tous bords, je dis , quoi que vous fassiez il y aura la paix, une paix juste même si elle est douloureuse car la paix redonne l’espoir et l’espoir est indispensable à la vie, à la survie. »
Dire l’inverse comme on l’a entendu depuis 30 ans, c’est dire aux terroristes de tous poils : « allez y, vous avez le pouvoir d’arrêter ce processus » c’est donc ne pas désirer la paix.
La politique « des petits pas » à toujours été une politique des petits pas en arrière
Je ne suis pas pro palestiniens, ni pro israélien car être pro untel c’est être anti l’autre.
Hors je suis pour la paix, donc contre personne.
Critiquer une politique ce n’est en aucun cas remettre en cause l’existence et ou la présence des israéliens.
Mal de ne pouvoir échanger avec mon amis israélite sur ces sujet, lui pourtant si ouvert, de le sentir immédiatement engoncé dans une posture de protection.
On devait aller manifester pour la paix en Israël Palestine et il m’a dit qu’il ne préférait pas car il craignait les « gars du Betar ».
Mal d’entendre parler d’une paix réaliste quand on sait ce qui se cache derrière ces mots.
Mal de voir ces opportunistes barbus, nourrir la souffrance et la frustration de jeunes pour étayer leur vision desséchée du monde et de la religion.
Je suis profondément blessé, en colère certaine fois mais mon respect, mon amour de l’autre me fait raison gardée. Mais qu’en est-il des gens moins bien dans leur peau, dans leur vie sociale et/ou familiale ? Cette colère est juste mais ces conséquences sont catastrophiques car il n’existe pas d’espace publique de débat serein et objectif sur ce sujet.
C’est pour cela qu’aujourd’hui j’ouvre ce débat comme une thérapie indispensable.
Je tends la mains non pas pour offrir mais pour demander, pour me délivrer de cette colère en un geste amical.
Je conçoit ce groupe inter religieux comme base d'amitiés et c'est en ami que je poste ce sujet ne cherchant que l'apaisement et non la polémique.
Douleur du au fait que dans le dialogue inter religieux ce sujet est un tabou absolu.
Pourquoi ?
Ne peut-on dialoguer sereinement sur cette horrible situation et son cortège d’injustices, d’humiliation et de morts.
Quel est cette ombre qui recouvre la raison lorsque l’on veut aborder ce sujet.
Des présupposés insupportables qui veulent que si l’on critique telle ou telles postures politiques on est immédiatement assimilé à la volonté de remettre en cause l’existence des uns ou des autres.
Il n’y a plus de raison possible sur le sujet et l’absence de raisonnement me fait souffrir.
Mal pour toutes ses victimes innocentes quelques soit leur appartenance.
Mal de constater la censure des médias sur ce sujet.
Mal de voir ce conflit importé en France à cause de la non lucidité des portes paroles auto proclamés.
Mal de voir et d’entendre ces grandes intelligence se mettre au service d’une propagande se transformant ainsi en petit colleur d’affiche propageant une "histoire" rêvée mis à mal par les nouveaux historiens que l’on tait de gré ou de force.
Mal d’entendre comme une litanie qu’il y a eut une « généreuse offre » à Camp David
Mal de voir un BHL et d'autres politiques soutenir Redeker (ce qui me parait normal sur la menace de mort qui pesait sur lui) sans condamné son discours et mal de voir se même homme se désintéressé de la menace de mort portant sur la directrice de la Capjipo qui reçoit une balle par courrier avec un mot qui lui promet que la prochaine lui arriverait autrement, d’entendre au téléphone que l’on sait où étudie ses filles et que elle ferait mieux de se méfier…
Mal d’entendre ces imams fondamentalistes hurler leur haine de la femme, de l’autre et au fond d’eux.
Mal d’entendre Finkielkraut surfer sur l’extrême limite de l’islamophobie uniquement pour dévier tout esprit critique dépassionné sur la situation en Israël.
Mal de constater que des individus rebondissent sur cette colère pour répandre leur antisémitisme viscéral.
Mal de voir Boniface viré du PS pour avoir osé commettre un livre critique vis-à-vis de la politique israélienne.
Mal de voir le Bétar ratonner en toute impunité tout comme la LDJ, poignardé un commissaire, et envahir un tribunal sans conséquence alors que ces groupes extrémistes sont interdits en Israël et aux états unis.
Mal de n’entendre aucun israélite les condamner sans détour sans être accusé de trahison à son identité.
Mal de ne pas connaître l’homme politique israélien qui saurait dire : « à vous les terroristes de tous bords, je dis , quoi que vous fassiez il y aura la paix, une paix juste même si elle est douloureuse car la paix redonne l’espoir et l’espoir est indispensable à la vie, à la survie. »
Dire l’inverse comme on l’a entendu depuis 30 ans, c’est dire aux terroristes de tous poils : « allez y, vous avez le pouvoir d’arrêter ce processus » c’est donc ne pas désirer la paix.
La politique « des petits pas » à toujours été une politique des petits pas en arrière
Je ne suis pas pro palestiniens, ni pro israélien car être pro untel c’est être anti l’autre.
Hors je suis pour la paix, donc contre personne.
Critiquer une politique ce n’est en aucun cas remettre en cause l’existence et ou la présence des israéliens.
Mal de ne pouvoir échanger avec mon amis israélite sur ces sujet, lui pourtant si ouvert, de le sentir immédiatement engoncé dans une posture de protection.
On devait aller manifester pour la paix en Israël Palestine et il m’a dit qu’il ne préférait pas car il craignait les « gars du Betar ».
Mal d’entendre parler d’une paix réaliste quand on sait ce qui se cache derrière ces mots.
Mal de voir ces opportunistes barbus, nourrir la souffrance et la frustration de jeunes pour étayer leur vision desséchée du monde et de la religion.
Je suis profondément blessé, en colère certaine fois mais mon respect, mon amour de l’autre me fait raison gardée. Mais qu’en est-il des gens moins bien dans leur peau, dans leur vie sociale et/ou familiale ? Cette colère est juste mais ces conséquences sont catastrophiques car il n’existe pas d’espace publique de débat serein et objectif sur ce sujet.
C’est pour cela qu’aujourd’hui j’ouvre ce débat comme une thérapie indispensable.
Je tends la mains non pas pour offrir mais pour demander, pour me délivrer de cette colère en un geste amical.
Je conçoit ce groupe inter religieux comme base d'amitiés et c'est en ami que je poste ce sujet ne cherchant que l'apaisement et non la polémique.