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| Le fait religieux à l'école |
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Complément à l'enseignement du fait religieux à l'école. Lorsqu'on parle de l'enseignement du "fait religieux à l'école" ( voir le rapport de Régis Debray en 2002, il y a le risque d'une juxtaposition des informations concernant chaque religion. Il va de soi, aux yeux de certains qui installent cet enseignement, que la connaissance bien transmise entraîne automatiquement le respect. Mais Jean Delumeau (ci-dessous) souligne que nous ne sommes pas naturellement tolérants. Je pense, et les autres responsables du groupe "Souffle et chemins" en sont d'accord, qu'il est vraiment important d'apprendre aux jeunes que les croyants des diverses religions, ainsi que les non-croyants et les agnostiques, peuvent et doivent vivre harmonieusement ensemble. L'enseignement que le respect et même l'amitié sont possibles entre toutes ces personnes nous semble un élément constructeur des personnalités, prévenant les réflexes identitaires. Notre groupe interreligieux "Souffle et chemins", composé à parité de croyants des différentes confessions, est disponible pour proposer des interventions ponctuelles courtes dans les écoles, collèges et lycées, avec la présence de membres d'au moins trois communautés religieuses différentes, chacun bien planté dans sa foi, mais s'en tenant au registre culturel, expliquant sans aucun prosélytisme la façon dont il est respectueux et même ami des autres. La présence d'un agnostique tolérant serait bien venue (notre groupe prévoit des adhérents de ce type). Je souligne la nécessité qu'il s'agisse de personnes bien plantées dans leur foi, car à lire certains sites web sur le sujet, on a l'impression désagréable d'obtenir une "soupe", d'aboutir à un relativisme religieux, en fournissant ainsi pêle-mêle et au même niveau, des tas d'informations intellectuelles sur toutes les religions ! La présence "en chair et en os", de personnes représentant leur communauté, permettrait de concrétiser que ces différents croyants sont à la fois bien distincts et amis. Etre amis, cela suppose que ce genre de témoignage ne peut pas s'improviser en prenant des personnes de chaque communauté, qui ne se connaissent pas entre elles ! Nos bonnes relations sont l'élément essentiel de nos interventions.
Denise |
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