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* Administrateur de Religions pour la Paix
Recteur honoraire de l’I.C.  de Toulouse
Professeur à l’Institut Catholique de Paris

 

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Les fêtes du mois de Tichri Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Assemblée Générale de Souffle et chemins 2011 le 25 octobre 2011 :

Michèle Kauffmann nous parle des Fêtes juives de la période.

 

Les fêtes du mois de TICHRI viennent de se terminer. Ce sont les fêtes de ROCH HACHANA, de YOM KIPPOUR et de SOUCCOTH.

Roch Hachana est une fête qui dure deux jours les 1er et 2 du mois de Tichri, dont le nom signifie littéralement la « Tête de l’Année ». Ce jour là D.ieu a achevé la création du monde en créant le premier homme : Adam.

Le mois précédant le mois de Tichri, le mois d’Eloul, est un mois de réflexion. Nous pensons à nos actes de l’année qui s’achève. Nous devons, par exemple, demander pardon à notre prochain si nous l’avons offensé et augmenter nos dons auprès des nécessiteux.

Ainsi quand Roch Hachana arrive nous concluons ce salutaire retour sur soi en mettant en balance nos bonnes et nos moins bonnes actions, nous promettant de ne pas reproduire nos erreurs d’une année sur l’autre.

A Roch Hachana nous nous souhaitons une bonne année aussi douce que la pomme trempée dans le miel que nous avons l’habitude de manger.

Durant les deux jours de Roch Hachana nous nous rendons à la synagogue pour demander pardon à D.ieu pour nos péchés. 

La prière du matin est marquée par la sonnerie du Choffar fabriqué à partir d’une corne de bélier. L’après midi, nous nous rendons près d’un cours d’eau pour y jeter symboliquement nos péchés. On choisit si possible un cours d’eau contenant des poissons, car comme les poissons dépendent de l’eau, nous dépendons de la providence divine.

Les deux jours de Roch Hachana, plus les sept jours suivants, plus le jour de Kippour forment un ensemble de dix jours : les dix jours de pénitence pendant lesquels nous nous mettons une fois de plus en question.

Le 10 du mois de Tichri, c’est Yom Kippour, souvent connu sous le nom du jour du Grand Pardon. Nous nous abstenons de boire et de manger depuis la veille à la tombée de la nuit jusqu’au soir.

Nous passons une journée de prières à la synagogue et, quand le soir tombe, quand retentit à nouveau la sonnerie du Choffar, nous espérons tous avoir mérité le pardon de D.ieu.

La dernière fête du mois de Tichri est la fête de Souccoth qui dure huit jours. Nous fabriquons des cabanes appelées « souccah » qui rappellent la période de quarante ans durant laquelle les Hébreux ont erré dans le désert après la sortie d’Egypte. La souccah doit être une habitation fragile au toit de feuillages permettant de voir le ciel ; cette fragilité symbolise la protection divine plus efficace que des murs solides. Il est de tradition d’y prendre ses repas et d’y dormir si le climat le permet.

Le dernier jour de Souccoth s’appelle Simhat Torah : la « Joie de la Torah ». Nous sortons les rouleaux de l’arche sainte et nous dansons en les serrant dans nos bras.

Le lendemain matin, on lit le dernier chapitre du cinquième livre de la Torah et, on reprend immédiatement le premier chapitre du premier livre, la Genèse, pour inaugurer le cycle de la nouvelle année.

 
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